PANCREAS
Il a environ 18 à 20 cm de long pour une hauteur variable de 4 à 5 cm au niveau de la tête, 3 à 4 cm au niveau du corps, et une épaisseur d’environ 2 cm. Son poids est en moyenne de 80 g. Le pancréas se projette sur face antérieure des 1ères et 2èmes vertèbres lombaires. Par rapport à la paroi abdominale antérieure, il se projette en pleine région épigastrique, au dessus de l’ombilic, son extrémité gauche venant se projeter sur les dernières cotes gauches.
II- DESCRIPTION
1- Morphologie générale
II- DESCRIPTION
1- Morphologie générale
Pancréas se situe à l’arrière de l’estomac, entre duodénum à droite et la rate à G On lui distingue généralement 4 parties :
- la tête ou extrémité droite de la glande, c’est la partie la plus volumineuse et revêt une forme grossièrement quadrilatère. Elle est circonscrite par le cadre duodénal en forme de « C »
- l’isthme ou col du pancréas unit la tête au corps
- le corps et la queue
2- Les canaux pancréatiques
- la tête ou extrémité droite de la glande, c’est la partie la plus volumineuse et revêt une forme grossièrement quadrilatère. Elle est circonscrite par le cadre duodénal en forme de « C »
- l’isthme ou col du pancréas unit la tête au corps
- le corps et la queue
2- Les canaux pancréatiques
Le canal pancréatique principal ou canal de Wirsung, débute au niveau de la queue du pancréas. Il se dirige vers la droite à travers le corps puis la tête du pancréas. Dans la partie inférieure de la tête du pancréas, il rejoint le canal biliaire. La réunion de ces 2 structures forme l’ampoule hépatopancréatique ou ampoule de Vater qui va s’ouvrir à la partie descendante du duodénum au niveau de la papille duodénale majeure.
Le canal pancréatique accessoire ou canal de Santorini se jette dans le duodénum juste au dessus de la papille duodénale majeure, au niveau de la papille duodénale mineure.
Les canaux pancréatiques principal et accessoire échangent habituellement entre eux des canalicules.
3- Moyens de fixité
3- Moyens de fixité
Organe profond, le pancréas est aussi un organe fixe, accolé au plan postérieur par le mésogastre postérieur à gauche et le fascia de Treitz à droite. Cette fixité est assurée par :
- les connections duodénales et biliaires
- la terminaison des canaux pancréatiques dans le duodénum
- les amarres vasculaires
- seule la partie distale de la queue est entièrement péritonisée
- les connections duodénales et biliaires
- la terminaison des canaux pancréatiques dans le duodénum
- les amarres vasculaires
- seule la partie distale de la queue est entièrement péritonisée
Ainsi, il parait logique de distinguer :
- d’une part le duodéno-pancréas comprenant le duodénum accolé à la tête du pancréas : voir cours duodénum
- d’autre part, le pancréas gauche, comprenant le corps et la queue.
III- RAPPORTS
- d’une part le duodéno-pancréas comprenant le duodénum accolé à la tête du pancréas : voir cours duodénum
- d’autre part, le pancréas gauche, comprenant le corps et la queue.
III- RAPPORTS
Comprenant le corps et la queue, le pancréas gauche est entièrement sus mésocolique. Il est contenu dans une loge péritonéale formée :
- en arrière par mésogastre postérieur accolé qui le fixe au plan post
- en avant par péritoine pariétal postérieur de l’arrière cavité épiploons
1- Les rapports à l’intérieur de la loge péritonéale
- en arrière par mésogastre postérieur accolé qui le fixe au plan post
- en avant par péritoine pariétal postérieur de l’arrière cavité épiploons
1- Les rapports à l’intérieur de la loge péritonéale
Essentiellement avec les vaisseaux spléniques :
- artère splénique : née du tronc cœliaque, au dessus du bord supérieur de l’isthme, descend pour rejoindre le bord supérieur du corps du pancréas. Elle chemine par la suite en arrière du corps, tout près du bord supérieur pour rejoindre le hile de la rate.
- veine splénique : née dans le hile de la rate, chemine entièrement à la face postérieure du pancréas où elle s’unit à la veine mésentérique inférieure pour constituer le tronc spléno-mésaréique.
- veine mésentérique inférieure : très court trajet dans la loge
2- Les rapports à l’extérieur de la loge péritonéale
- artère splénique : née du tronc cœliaque, au dessus du bord supérieur de l’isthme, descend pour rejoindre le bord supérieur du corps du pancréas. Elle chemine par la suite en arrière du corps, tout près du bord supérieur pour rejoindre le hile de la rate.
- veine splénique : née dans le hile de la rate, chemine entièrement à la face postérieure du pancréas où elle s’unit à la veine mésentérique inférieure pour constituer le tronc spléno-mésaréique.
- veine mésentérique inférieure : très court trajet dans la loge
2- Les rapports à l’extérieur de la loge péritonéale
Le pancréas gauche répond :
- en avant : par intermédiaire de l’arrière cavité des épiploons au corps de l’estomac et au grand épiploon
- en arrière : par intermédiaire mésogastre postérieur accolé : à l’aorte abdominale, à la veine rénale gauche et au rein gauche
- à gauche : à la rate
- à droite : tête pancréas et son duodénum accolé
IV- VASCULARISATION
• Artérielle : tributaire de l’artère splénique
• Veineuse : tributaire de la veine splénique
• Lymphatique : se groupe en 4 courants principaux
V- INNERVATION
- en avant : par intermédiaire de l’arrière cavité des épiploons au corps de l’estomac et au grand épiploon
- en arrière : par intermédiaire mésogastre postérieur accolé : à l’aorte abdominale, à la veine rénale gauche et au rein gauche
- à gauche : à la rate
- à droite : tête pancréas et son duodénum accolé
IV- VASCULARISATION
• Artérielle : tributaire de l’artère splénique
• Veineuse : tributaire de la veine splénique
• Lymphatique : se groupe en 4 courants principaux
V- INNERVATION
Les nerfs destinés au duodénum et au pancréas proviennent du plexus solaire et du plexus mésentérique supérieur.
VI- PHYSIOLOGIE
VI- PHYSIOLOGIE
Le pancréas est un organe à sécrétion endocrine et exocrine c'est à dire qu'il fabrique des hormones déversées dans le sang et des enzymes digestives déversées dans le duodénum. Les îlots de Langerhans, amas de cellules dispersés dans tout le pancréas, sécrètent des hormones : l’insuline surtout, qui est produite par les cellules bêta, mais aussi le glucagon, la somatostatine et d'autres hormones produites par les cellules dites non bêta. Environ 80 % de la masse glandulaire du pancréas est responsable de la sécrétion exocrine par les cellules acineuses, c'est à dire des enzymes (20 environ) responsables de la digestion des protéines, des triglycérides et des glucides alimentaires. Les enzymes pancréatiques sont sécrétées en excès et la mal digestion ne survient que si plus de 90 % de la glande a été détruite (alcoolisme par exemple). Les enzymes sont collectées dans le canal de Wirsung qui se joint ensuite au cholédoque (venant du foie et de la vésicule biliaire) pour s'aboucher via l'ampoule de Vater au niveau de la papille duodénale. On peut ainsi comprendre que toute pathologie de la tête du pancréas entrainera une obstruction du cholédoque d'où un ictère (jaunisse). Inversement, un calcul du cholédoque pourra provoquer une obstruction du canal de Wirsung d'où pancréatite (par autodigestion de la glande en quelque sorte)
VII- APPLICATIONS CLINIQUES
VII- APPLICATIONS CLINIQUES
De par sa situation anatomique profonde, on peut avoir un traumatisme pancréatique par écrasement du pancréas sur la colonne vertébrale lors d’un accident. L’atteinte du pancréas peut être à l’origine de pathologie endocrinienne en chef de file le DIABETE et digestive par indigestion des lipides essentiellement.
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